mardi 3 mars 2009


Je suis étudiante à l'Institut National des Langues et Civilisations orientales, en deuxième année de licence de chinois.
A mi-année du retour à la fac après trois ans d'école de commerce, puis d'IEP, un premier bilan peut être dressé.
Dans le département Chine, nous avons donc quatre TD de langue, dont un de conversation, un de thème, un de grammaire, un de compréhension orale. Dans ces TD, nous sommes au moins cinquante par groupe, ce qui est pratique pour un cours de conversation: le prof parle tout seul, à la rigueur quatre étudiants ouvrent la bouche en deux heures. Le travail consiste à lui rendre des exposés écrits.
Cette surpopulation agit également sur les partiels.
Le premier jour, le partiel de chinois classique était réparti dans trois salles, pour deux enseignants, qui faisaient la navette à toute vitesse, pour nous communiquer les instructions. Nous avons évidemment commencé un quart d'heure en retard.
Je suis allée à la bibliothèque me procurer un dictionnaire unilingue. Mais il fallait laisser en dépôt la carte d'étudiant. Sachant que nous en avions également besoin pour le partiel (pour lequel je voulais le dictionnaire unilingue, et non pas pour caler mon armoire, évidemment, ou me le mettre sur la tête pour apprendre à marcher avec des talons sans ressembler à une autruche sur un terrain de foot), il y avait un vide juridique. Au bout d'un moment qui me sembla long, le personnel de la bibliothèque accepta que je donne une photocopie de ma carte d'étudiant.
Deuxième jour: droit chinois. La salle dans laquelle nous étions affectés avait déjà un partiel à terminer. Nous étions trop nombreux, il a fallu trouver deux autres salles, aller chercher des tables et des chaises, car il en manquait.
Je commençais à ressentir une pointe d'agacement...